CCC UTMB® (Partie IV)

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DÉPART…

Vers partie I
Vers partie II
Vers partie III
Vers partie IV

Il est 7h00, c’est sans surprise que j’entends le réveil du téléphone que je surveille à moitié somnolent depuis quelques minutes déjà. Après une nuit étonnamment sereine il est temps de revêtir ma panoplie de coureur méticuleusement préparée la veille. Ça fait des mois que je teste tout ce matériel et que je vérifie s’il correspond bien aux critères exigés par l’organisation. Ce sac, ces fringues, c’est le résultat de choix alliant confort, gain de poids, praticité, anti-obsolescence et respect du règlement UTMB®. Un petit imprévu est tout de même venu entacher toute cette préparation car un trou surprise sur ma chaussette droite est bien là, oui sur « MA » paire de chaussettes préférées, celle qui a fait l’Auvergne, Le Vigan et bien d’autres trails encore ! Tant pis on ne change pas le plan et là vous vous dites qu’il ne va pas nous parler de sa chaussette trouée ni de l’élastique de son caleçon un peu détendu tout de même ? Et bien si car cette histoire de trou de chaussette peut avoir une incidence assez dramatique si la poussière entre dedans le frottement se produit, l’ampoule apparaît, on met un pansement, ça frotte sur l’autre orteil, une seconde ampoule se crée alors sur l’autre orteil, ainsi de suite et évidemment il devient de plus en plus douloureux de courir. Mise à part cet inattendu orifice tout semble parfaitement prêt pour la course alors avec l’équipe Papa, Maman, Régine, Monsieur K et les 4 poilus nous rejoignons le départ qui… Ne se situe pas là où il était prévu sur le tracé GPX. Un petit coup de stress qui précède une seconde angoisse car devant moi s’élance la première vague, celle de 9h00 et cela me met en panique croyant rater l’entrée dans mon sas prévue pour 9h15. D’autant que j’ai eu du mal à capter comment y rentrer dans cette file d’attente mais c’est fait, ça y est. P’pé filme, M’mé tient Mrk, Régine est en embuscade au premier virage. L’heure approche, un vieux pet infâme envahi l’air et témoigne du stress de certains coureurs, le rubalise est levé, on s’avance vers la ligne de départ, un dernier câlin à Monsieur K, compte à rebours, zéro, on y est !

9h45, c’est l’heure pour la quatrième vague de s’élancer et tiens il se trouve que c’est la mienne. Alors sur le célèbre air de Steve Jablonsky (https://www.youtube.com/watch?v=w581xiVe0Q8) c’est non sans émotion que j’amorce mes premières foulées et passe le portique de départ ma puce se déclenchant ainsi et marquant le début de mon voyage autour du massif du Mont Blanc. Un coucou de Régine furtif au virage sera mon dernier encouragement.

Désormais nous nous élançons tous pays et toutes nationalités confondues à l’assaut de la Tête De La Tronche (2584m) au-dessus de Courmayeur. C’est notre première ascension et la plus longue également. Avec 1578 coureurs à l’arrivée autant dire que ça bouchonne sévère dès le début mais il faut prendre son mal en patience, c’est inutile de doubler sur des portions aussi étroites pour se retrouver bloqué quelques mètres plus loin d’autant que ces dépassements pomperaient inutilement de l’énergie. Je crois que la réussite entre guillemets de ma course tient en ce départ très lent, cela m’a permis de conserver un maximum d’énergie et de ne pas avoir de crampes par la suite. Le revers de tout cela c’est qu’il m’a fallu ensuite dépasser de nombreux coureurs en faisant parfois des franchissements de bouchons dangereux à flanc de ravin et en activant parfois les entorses, aïe ! Contrairement à nos petites courses de campagne on tombe ici sur de vrais compétiteurs qui n’ont pas forcément envie de se laisser passer, ajoutez à cela la barrière de la langue et l’exercice de dépassement était devenu bien complexe. Bon, dans l’ensemble les gens sont super cool tout de même.

Une fois tout en haut de cette première difficulté il est grand temps d’envoyer du bois mais avec le nombre impressionnant de coureurs présents ce n’est pas évident, heureusement il y a des petits chemins parallèles tracés par les troupeaux que je peux prendre pour passer. À ma grande surprise très peu de gens courent alors que nous sommes sur du faux plat descendant. Eh les gars on randonne sur la CCC ? Ensuite ça descend plus sec vers le premier ravito et le refuge Bertone ce qui nous ramène presque à notre point de départ à quelques mètres de dénivelé supplémentaire près. Visiblement les gens ne sont pas tous Héraultais, leur peur des cailloux est assez pénible, on voit bien ici l’avantage que j’ai de m’entrainer sur des sentiers techniques toute l’année parce que du caillou j’en bouffe ! Alors là je prends des risques mais il faut vraiment se bouger le cul, c’est une descente, faut pas marcher dans les cailloux les gars. Je zappe ce premier ravito car j’ai ma bouffe et ma poche à eau est pleine et stratégiquement c’est plutôt pas mal puisque ce premier ravito était plus que blindé.

Je pars maintenant sur le GR tour du Mont Blanc ce qui me met en joie car j’ai à ma gauche et en toile de fond le Massif gigantesque du Mont Blanc, ce chemin est mythique c’est pour lui que je suis venu… Mais je ne suis pas le seul à avoir eu la même idée car désormais il va falloir faire en plus du coureur, avec le randonneur du Vendredi, ça se complique encore pour les dépassements mais heureusement le peloton s’étire un peu. Psychologiquement le tracé commence ici pour moi car toute la partie du début n’était qu’une boucle pour nous rallonger la balade.

Il est temps désormais de s’attaquer au grand Col Ferret la seconde difficulté du parcours. Personnellement cela ne m’a pas fait peur car je savais qu’une fois tout là-haut nous aurions ensuite la descente la plus longue de toutes, celle qui nous mènerait jusqu’aux pieds de Champex. Certains commençaient à craquer dans la montée et c’est vrai que le soleil a bien tapé sur ce sentier en lacet dégarni et j’y vois là encore un avantage à habiter dans l’Hérault car la chaleur ne me fait plus peur désormais mais… Une fois arrivé là-haut ce n’est plus du tout la même ambiance et il faut bien admettre qu’il caille sévère et que le vent est cinglant, il ne faut pas traîner et vite s’abriter sur le versant opposé. Derrière le monument du col se cache un décor dépouillé, des grands espaces d’alpages magnifiques. Alors c’est les yeux éblouis par tant de pureté que je m’élance dans la pente douce de la descente vers La Fouly.

Et ça descend et ça descend encore et c’est l’occasion pour moi de doubler par dizaines et je commence à me demander si je ne fais pas une connerie, si je ne devrais pas suivre l’exemple de tous ces gens qui s’économisent dans les descentes. Je n’arrête pas de penser que c’est eux qui dans quelques heures vont m’enrhumer sur la fin du parcours. Mais je continue à ce que j’estime être mon rythme et profite de ces pures instants de bonheur dans cette interminable et si agréable descente. Ça y est on passe en Suisse et tout de suite c’est un changement d’ambiance car les vierges alpages Italiens laissent la place à de la forêt et un décor fait de fleurs odorantes et autres plantes toutes plus belles les unes que les autres. Ça serpente au milieu de cette nature parfaite avec à nos côté les grandes parois du Massif encore plus imposantes de ce côté et en cette fin d’après-midi le ciel commence à teinter d’oranger les hauts sommets. En bas c’est le retour à la civilisation car on traverse pour la première fois quelques hameaux Suisses. On longe la Drance De Ferret dont le lit gigantesque est un indice du tumulte qu’il peut parfois y régner mais pour l’heure ce n’est qu’une belle petite et sage rivière de montagne. Il est temps de la quitter pour attaquer notre première portion de dénivelé positif depuis le Col Ferret. Je l’avais oubliée et sous-estimée cette côte avant d’arriver à Champex et c’est une erreur de ma part si bien que pendant cette montée six coureurs me repassent devant dont la grande Suédoise. Tout le long de la montée un ou des artistes se sont amusé à sculpter les souches d’arbres et on croise des sangliers, des chamois, des champignons, des écureuils en bois et tout cet art forestier donne un intérêt tout particulier à cette épuisante côte « surprise » en apportant d’avantage de féérie au lieu. Je regarde un peu en bas à un moment et j’aperçois une dizaine de coulemelles, je n’ai pas le courage de noter le point gps… Un coureur me rappelle le principal, qu’en haut nous allons enfin et pour la première fois de la course pouvoir voir nos accompagnants. Ça y est les gens sont là sur les bords des chemins puis de la route qui mène jusqu’au ravito de Champex. Mon ami coureur retrouve sa famille et moi je me dirige vers l’entrée de la salle où je retrouve enfin le visage souriant de Régine. Ce que j’ai le plus apprécié durant tous ces trois ravitaillements avec elle c’est qu’à aucun moment elle n’a cherché à me retenir ou à me proposer de me reposer, tout s’est fait très vite malgré les longues heures où elle m’a attendu et je n’ai ainsi à aucun moment ressenti l’envie de m’arrêter sur un ravito. C’est tentant, j’ai faim et je boufferais bien tout ce qui me passe sous le nez mais il ne faut pas sinon mon ventre va me faire souffrir et c’est déjà un peu le cas, les quatre tranches de pain d’épeautre que j’ai ingérées depuis ce matin sont peut-être déjà trop. Mais faut manger quand même alors c’est parti pour un mini sandwich au pain d’épeautre chèvre… Trempé dans le thé… Je croyais que c’était avec le chocolat celui-là. Boarf tant pis ça passe quand même. Allez, il faut repartir, cinq minutes c’est déjà trop long, j’étais trop content de voir Régine, il manquait seulement les chiens.

La course continue, elle longe le lac puis le chemin grimpe jusqu’au premier des trois derniers cols à gravir. Pendant cette montée la nuit va s’inviter définitivement. Le chemin devient de plus en plus technique car caillouteux et on traverse un nombre impressionnant de cours d’eau qui doivent être splendides… Du moins de jour car il faut bien avouer que maintenant à part mes pieds je ne vois plus grand-chose d’autre. Le tout c’est d’éviter à tout prix de se mouiller les pompes sinon c’est ampoules assurées mais tout se passe bien de ce côté-là et j’évite soigneusement les pièges ce qui ralenti la file de mecs qui me suit derrière mais qui ne veut pas passer et ça commence à m’énerver un peu. Le mal au bide s’intensifie, le dénivelé également et il est interminable, c’est à ce moment que m’est venu le « moment mais pourquoi ? ». Le « moment mais pourquoi ? » c’est quand je ne vois plus les beaux paysages qui me donnent l’envie d’avancer, que j’ai mal et que je ne sais pas pourquoi je m’inflige alors ces conneries et c’est un moment fertile aux idées d’abandon. Heureusement je n’y ai jamais cédé. Une fois là-haut c’est la délivrance mais qu’est-ce qu’il caille et qu’est-ce que j’ai mal au bide ! Alors je m’en fou je fonce dans la descente au milieu des racines j’essaie de retrouver le plaisir de courir et ça fonctionne malgré un dénivelé descendant affreusement casse-patte. La récompense est au bout de ce chemin, le ravito Réginesque de Trient est à ma portée, apparemment ma tronche trahie un léger épuisement… Ce coup-ci c’est sandwich chocolat, cachetons en tout genre, fin du thé et bombecs dans les poches pour donner du courage.

C’est reparti pour la côte suivante qui monte de façon vacharde avec ses pentes raides au possible poussiéreuses et glissantes. Derrière moi ça ne veut pas dépasser alors je laisse faire et puis la file de coureurs craque progressivement, je me retrouve étonnamment seul à monter, mon mal au bide me fiche un peu la paix et ça me donne du jus. Sur mon gps j’ai non seulement indiqué l’emplacement des ravitos mais surtout les endroits d’où démarrent les côtes et où elles se terminent, je vois alors mon petit drapeau sommet qui se rapproche et réalise qu’après celui-ci il n’en reste plus qu’un. Je considère sûrement à tort qu’à partir de maintenant c’est gagné ! Je redescends comme un porc sur Vallorcine et manque de me vautrer un nombre incalculable de fois, franchement heureusement qu’on a des bâtons, mon mal au bide revient…

Une fois à Vallorcine je me sens victorieux mais j’avais mal évalué la difficulté de la dernière ascension. Arrivé au Col Des Montets j’aperçois une gigantesque ribambelle de frontales à ma droite, je la suis du regard, je lève la tête et voit toutes ces lumières s’évanouir dans la nuit tout là-haut, mais jusqu’où ? Ça paraît être si haut ! Il y a dix minutes on plaisantait avec un coureur mais là je n’ai plus du tout envie de rire. Un peu au milieu de la course un autre coureur me faisait part de son inquiétude vis-à-vis de cette difficulté, je le comprends désormais. En fait le souci vient du fait qu’il faut grimper de hautes marches en pierre sur cette montée et j’en viens presque à regretter la terre glissante du précédent tronçon. Ce qui me rassure, et tant pis pour les autres désolé, c’est que personne n’arrive à me rejoindre durant l’ascension, alors je me dis que c’est bon, que j’ai les réserves pour finir et une fois de plus j’atteints mon petit drapeau indiquant que je suis au sommet, sauf que cette fois-ci c’est le dernier, enfin pas tout à fait car il restera ensuite et juste avant l’ultime ravito une belle petite saloperie de côte que je vais à ma grande surprise avaler d’un trait sûrement grâce à ma sucette à la fraise que je viens de m’envoyer et qui m’a surmotivé.

Je zappe le ravito de Flégère après La Tête Au Vent que Jean-Mi et Delphine semblent bien connaître et j’amorce la longue descente vers… La ligne d’arrivée oui ! C’est incroyable car sur toute cette dernière partie j’ai eu l’impression qu’il y avait autant de monde et de bouchons qu’au départ et j’ai quelque peu galéré pour doubler. Puis sur la descente la foule était répartie de façon plus sporadique, j’ai vu les coureurs les plus mal en point, ceux qui terminent au bout de leur force, qui boitent qui pissent ou chient au milieu du chemin car complètement cuits, je suis vraiment surpris de pouvoir courir pendant toute cette descente, je devrais aller plus doucement pour économiser mes genoux mais c’est la CCC, ça vaut bien la peine de s’y abîmer un peu le cartilage ne serait-ce qu’une fois, c’est pas tous les jours l’UTMB.

Et hop j’arrive sur le bitume de Chamonix, je grimpe sur la passerelle en ferraille qui surplombe la route et qui ne m’inspire pas vraiment confiance puis je serpente dans les rues encouragé par les courageux restés là à 5h00 du mat’ pour voir les arrivées de leurs coureurs, merci à eux et aux bénévoles qui nous ont vraiment aidé psychologiquement. Et puis au détour d’un virage je les vois. Je ne m’aperçois même pas que le portique est devant moi, je n’ai qu’une idée en tête c’est d’aller voir mes parents et prendre Monsieur K pour qu’il franchisse avec moi la ligne d’arrivée car c’est sa victoire à lui aussi. Lui qui a tant contribué à mes entrainements et puis c’est grâce à lui si je cours aujourd’hui. Ballottant comme un pantin dans mes bras mon gros tas de poils et moi-même franchissons la ligne. P’pé et M’mé sont là, c’est la joie. Régine arrive avec les toutous, c’est le second effet kiss cool. Je retiens mes larmes. C’est qu’il faut aller chercher le t-shirt finisher juste après et je ne veux pas arriver avec des gros yeux rouges devant la dame.

Que j’ai eu envie de manger des fruits frais durant toute cette journée mais à la place je n’aurais eu que six tranches de pain d’épeautre dans le bide et quelques Tucs’. Alors vite, vite au buffet final pour chiper des bouts de pastèque ! Le reste est génial, on est resté manger des croissants au bar juste devant la ligne d’arrivée, mes chocolats chauds était… Mmmmhhh !!!

Voilà c’est fini toute cette histoire et très franchement ce n’était pas le peine de s’en faire toute une montagne… Oui, je finirais sur un jeu de mot pourri !!!

Thanks Régine pour la vidéo et toutes ces photos 😉

 

Toutes les stats sont ici : https://utmb.livetrail.net/coureur.php?rech=4622

 

10 thoughts on “CCC UTMB® (Partie IV)


  1. Quelle chance tu nous offres de nous faire participer à tes aventures tu nous as fait découvrir des chemins et des paysages que nous n’aurions jamais imaginés même en rêve. Ton endurance reste pour nous un mystère et une admiration. Merci paraît si dérisoire en comparaison des immenses émotions que tu nous as procurées. On comprend mieux maintenant la raison pour laquelle tu avais tant envie de faire cette course mithique, voir autant de coureurs du monde entier au départ est impressionnant vous étiez  2316 dans la CCC et pas que des amateurs ton résultat est bluffant. Nous on voudrait encore remercier dame Régine ton coach préférée qui a assuré tous les ravitaillements et qui t’a apporté ses précieux conseils de professionnelle avec gentillesse et abnégation, ainsi que tous ses fidèles toutous qui l’ont accompagnée de jour comme de nuit, Encore merci de nous avoir fait participer à ton exploit ça restera un souvenir impérissable pour nous.
    Bisous


    • « Partir frais comme un gardon. Rentrer fumé comme un saumon ». C’est la phrase qu’un coureur rigolo avait inscrite sur son t-Shirt. J’aurais bien aimé savoir si tout s’est bien fini pour lui même s’il avait anticipé une fin compliquée. Pour moi tout s’est déroulé bien mieux que ce que je ne pouvais penser parce que vous étiez là, pas loin et avec Régine aussi. Certes vous ne pouviez pas être présents lors des ravitos’ mais la perspective de vous retrouver sur la ligne m’a suffit à me redonner le courage nécessaire pour continuer à avancer. Franchement sans tout le soutient moral que vous m’avez apporté je n’aurais jamais pris autant de plaisir ni peut-être terminé.
      Moi je suis content que vous ayez pu profiter de la région et que l’évènement n’ai pas tant que cela empiété sur vos vacances. Je garde surtout le souvenir de votre rencontre avec Régine et ses chiens, de nos apéros rouleaux de courgette et de Cannelle qui bouffe les tomates d’Émilia. Émilia qui par ailleurs n’est pas rancunière puisqu’elle nous a laissé un message dithyrambique sur internet.
      C’était trop bien !

      Bon, maintenant j’ai une autre date… Vendredi 22 Octobre 4h00 :
      https://www.festivaldestempliers.com/courses/endurance-trail/
      Hé hé !

  2. Régine

    Super reportage.
    De mon côté ravie d’avoir pu vivre cette belle aventure avec toi et tes parents.
    Alors comment dire : au ravito, J’aurais bien aimé tailler la bavette avec toi : « une petite tasse de thé quelques biscuits ? … alors tu racontes ta journée…» 😂
    Bah non, c’était plutôt ouf je l’ai pas raté au ravito 🤗
    Alors : « Trop contente de te voir, tout va bien ? Tu as mal quelque part ? Un petit peu de ton thé préféré Breakfast ? Tu veux tes sandwiches ?… Euh …non pas le droit de manger de la pastèque 🍉 😕, Je t’aide à remplir ta poche à eau ? Besoin de quelque chose au prochain ravito ?… allez bonne course , à toute… »
    Quelques photos pour rassurer tes parents :« il va bien, il est en forme »
    Euh… non rien dit à Trient… Là tu avais les yeux vitreux… waouh il en bave et ce foutu mal de ventre qui n’arrange pas les choses 😥…
    Ouf au dernier ravitaillement j’ai retrouvé l’étincelle dans tes yeux 🤩 Ça va le faire ! 👍

    Alors FÉLICITATIONS pour cet exploit ,je t’en savais capable…Mais cette course mythique dont tu rêvais depuis tant d’année… Non seulement tu l’as fini mais le classement est juste incroyable… chapeau bas monsieur l’ultra- trailer💪


    • Je ne m’attendais absolument pas à terminer dans le premier tiers c’est certain. C’est sûrement grâce à toutes les piqures d’E.P.O. que tu m’as faite en douce sous la table hé hé !
      Les sucettes de Biocoop ont suffit je crois à nous redonner du courage pour affronter la nuit. C’est ça le secret : Les bonnes sucettes à la fraise du Biocoop !
      Et un peu le pain d’épeautre aussi…

  3. Knelle

    Super préparation! et j’avais pas mesuré le méga partenariat du coach pendant l’épreuve! c’est vraiment l’affaire d’une team brillante, cette equipée!!! Bravo Régine ! Ce binôme pointu a fait un exploit bien impressionnant! Bravissimo!

    J’ai qu’une petite idée du truc avec pour ma part un souvenir cuisant de descente en courant de La Flégère j’ai maudit en pestant contre les gus qui voulait attraper la première benne sans m’attendre, jamais plus je n’ai couru en montagne! et j’ai rarement mangé autant de pruneaux pour descendre!!! :))


    • Ah ah ! Vous me décrypterez tout cela demain matin en allant à la randonnée car je vous avoue ne pas avoir tout saisit 🙂
      Merci encore pour ce message qui rend cette fois hommage à mon formidable binôme… Agrémenté de quelques toutous faut-il le préciser. Elle a hâte de rencontrer votre nouvelle petite protégée.

  4. Marjorie

    Bravo !!!
    Wahou ! Qu’est ce que je peux dire d’autre ? J’avais eu une alerte pour ton article… Mais comme je savais de quoi il s’agissait… Je me le suis laissé de côté afin de le lire quand j’avais du temps pour l’apprécier… Étrangement, ça m’a donné envie ! 🙃 Ton écriture est un vrai plaisir ! Merci de partager cela avec nous !!
    Encore Bravo ! Bises !


    • Et moi tes balades dans le Nord de l’Italie me font saliver. Je suis parti de l’Italie justement, j’ai hésité à faire un petit détour pour passer te voir mais cette sortie de balisage me rallongeait un peu la course 😉
      Oui, c’était cool, au delà de tous les reproches que l’on peut faire à cet évènements qui certes est un peu l’industrie du trail. Mais la magie est là et les gens étaient tous excités tout comme moi de participer à ce truc. L’ambiance était folle comme sur un marathon et ça donne du jus !
      Mais bon comme tu l’as vu dans l’article le meilleur était la présence d’Alain et Monique qui… Tu ne le croiras jamais, ne se sont presque pas engueulés de tout le séjour Ah ah !
      Merci de t’être farci la lecture de mon truc c’est gentil. Bisous Marjorie et également à Augusto s’il passe par là, continuez à bien profiter des trésors Italiens.


  5. Dis-donc Mr Alex qu’elle réputation tu nous fais! Monique et Alain dixit Pépé Mémé savent se tenir lorsqu’ils sont en présence d’un coach prestigieux😜 pour te rassurer on se rattrape à la maison hé ! hé !
    Gros bisous des râleurs🥰


    • C’est pour ça qu’on vous aime 😉
      Et puis cette réputation n’est plus à faire non ?
      Ah ah !

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