Le plus beau des anniversaires.

Ce fut un anniversaire magique grâce à la visite de ma grande sœur. Au programme, un spectacle excellent dans tous les sens du terme car c’était bien sous la forme d’un dîner spectacle oui, avec couscous végé’ délicieux. Puis balades, balades et encore balades pour faire découvrir quelques endroits sympas du Nord de Montpellier. Mais on s’en rappellera de la montée du Pic pour voir la magnifique vue sur rien… Enfin si, la brume et les nuages qui nous ont empêché de voir plus loin que le bout d’une Asphodèle.

Je vous conte la course du lendemain aussi façon blog de trailer ?
Quand le réveil a sonné à 4h30 ce matin de lendemain d’anniversaire et que j’entends déjà la pluie goutter sur mon sceau à compost derrière ma fenêtre, il s’en est fallut de peu pour que j’appelle la dog-sitteuse et que l’on annule tout. Mais ça ne se fait pas, alors on s’bouge ! Conduire jusqu’à Lodève la nuit sous la pluie a été dur mais j’arrive ric-rac pour chopper le dossard et dois quand même me coltiner la première navette. Du coup 1h15 à faire le poireau à Soubès avant de prendre le départ mais heureusement l’organisation nous a chouchouté et j’ai pu mettre à profit ce temps pour pioncer par terre au chaud dans la mairie mise à notre disposition et ils avaient fait les choses bien en nous offrant fougasse d’Aigues-Mortes et café. Bon, c’est con je ne peux rien avaler avant de courir mais c’est l’intention qui compte.

Briefing des organisateurs sans le micro qui a dû lâcher à cause de l’humidité et qui confirme bien la galère qui nous attend. Le coup de pétard sous la pluie n’a pas retenti non plus car sûrement mouillé et tant mieux, on a fait le décompte à la voix et c’est parti ! La trace GPS que j’ai trouvé sur le net n’est pas la bonne mais tant mieux car du coup j’ai eu les plus belles des surprises. Car oui, le Lodévois c’est le gratin, l’impression de voir défiler un paysage différent tous les 5km, c’est dû à sa position entre Méditerranée et montagne et aussi à sa géologie unique. Tantôt on se croit dans un western, tantôt en Normandie, tantôt en haute montagne, tantôt.. On traverse les paysages de France sur seulement 47km de boucle comme un mini multi-diorama.

Surprise donc car je ne m’attendais pas à traverser la Grotte De L’Abeil. C’est le seul moment où l’on a pas eu de pluie, forcément avec un plafond sur la tête ça aide. La grotte vaut le détour pour ses couleurs et concrétions et ses rivières souterraines turquoises. Puis une fois ressorti on parcours un chaos de mousse bordé d’une rivière (il y en a tant là bas c’est splendide). Un passage dans la forêt d’Escandorgues plus tard nous mène au célèbre temple Bouddhiste de Roqueredonde, entrée gratuite (Le radin que je suis en profite) et il faut admettre que c’est assez saisissant. Puis on retrouve nos chemins du Haut-Languedoc magnifiques.

Un énorme bravo aux organisateurs qui ont œuvré pour rendre la course la plus écolo’ qui soit. Pas de bouteilles en plastique car eau gazeuse faite en sodaStream, pas de gobelets évidemment, un balisage réutilisable, des produits en vrac au ravito pour éviter les emballages et le résultat c’est que tout était excellent ! Des gâteaux maison, des produits de qualité et la tomme bien affinée c’était une tuerie ! Et tout ça pour le prix d’une inscription minime. Merci !

Un seul regret. On est passé à un moment par un sentier non tracé et l’on a écrasé de nombreuses Asphodèles, primevères et petites Orchis, je pense que ça aurait pu être évité.

Allez, on continue la balade ! Je ne me souviens plus de tout mais c’était l’émerveillement à chaque coin de rue. Les rochers caussenards qui émergeaient de la brume ça m’a marqué car on pouvait y voir des analogies de formes et puis malgré cette pluie qui ne nous a pas lâché et qui a redoublé vers midi les vues étaient dégagées parfois ce qui nous laissait voir les splendides vallées en contre bas. Cascades, rivières, forêts de mousse labyrinthiques et autres pâtures nous ont enchanté jusqu’à… la dernière montée de la mort ! Pire que la célèbre Puncho d’Agast à la fin des Templiers. Dans la boue un raidillon interminable qui a tué tout le monde et même avec les cordes tendues le long des parois ce fut l’hécatombe chez les participants. Moi j’avais le jus alors j’en ai profité pour bombarder et une fois là haut il ne restait plus qu’à descendre à fond dans les rivières de flotte et je me suis fait plaisir.

Je le paye un peu ce soir en écrivant ces quelques lignes car ça coince niveau guibolles et ça va être dur d’aller promener le pt’it poilus qui a été chouchouté durant mon absence. Vive le Trail Du Lodévois !

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