Vas-te faire cuire un œuf m’a-t-on lancé parfois, alors j’ai décidé de prendre cette phrase au mot et suis parti gaiement cuire mes précieux petits cocos fermiers dans la source d’eau chaude de Chaudes-Aigues. Sauf qu’à Chaudes-Aigues il y a plusieurs sources d’eau chaude. Celle du Par qui sort à 82° et d’autres moins chaudes dont les températures oscillent aux alentours des 60°. Évidemment j’ai choisi la mauvaise et après 30 minutes d’attente je suis remonté chez moi, chez Gustau, pour me régaler de ces bons œufs durs et les agrémenter de mayonnaise. Raté ! Évidemment point de cuisson à 60° et mes œufs ne furent bons qu’à élaborer du shampoing.
Une Saint Sylvestre en Auvergne c’est la garantie de s’émerveiller des richesses de cette nature façonnée par le volcanisme. C’est aussi l’occasion de se gaver de fromages mais de par conséquent faire une croix un temps sur le véganisme. On s’est éloigné quelque peu de notre point de chute pour marque ce premier jour de l’année en allant retrouver notre pote le Plomb. Une entorse à l’économie de gasoil mais ce n’est pas tous les jours le premier de l’an ! Ce petit morceau de moyenne montagne au cœur de la France est décidément toujours aussi attirant et ce n’est pas Monsieur K qui me contredira à en voir l’entrain qu’il a mit pour cavaler sur les alpages… qui d’ordinaire sont interdits aux chiens pour cause de ski. Bref, c’était le moment où il fallait en profiter.
Évidemment l’Aubrac n’est pas loin et ses hauts plateaux furent accessibles à vélo, l’occasion de retrouver ces endroits admirables que sont Nasbinals et les gorges du Bès. Ce fut un retour à l’ambiance magique car un brume mystérieuse jouait à apparaître puis disparaître tout à coup nous laissant l’impression unique de vivre plusieurs journées au sein d’une seule.
Waouh ! Ça donne envie, j’ai reconnu la magie de l’Aubrac que l’on avait vu ensemble à la même période de l’année. J’ai encore en mémoire cette impression d’être dans une région unique par la diversité de ces paysages qui paraissent si paisibles et loin de la modernité. Enfin il faut bien rêver […]
Merci pour ses photos, vidéo, agrémentées de tes commentaires toujours aussi amusants.
Non non, vous ne rêvez pas c’est vraiment un lieu hors du temps. Quand on se retrouve tout là haut dans ces espaces dépouillés et vides de gens on se sent apaisé. Même si l’on sait qu’à la place de tous ces élevages bovins dont on connaît les conséquences désastreuses pour l’environnement et le bien être animal, enfin dans la mesure où c’est intensif, on sait donc qu’il devrait y avoir de grandes et belles forêts à la place mais ce n’est pas grave car ces horizons dégagés nous offrent l’évasion.
Bon, par contre on était pas dans l’Aubrac, c’est juste au retour qu’on y a été faire un saut. Nous c’était plutôt le Sud Cantal mais c’est pas grave.
Je serais tenté de dire comme vous que l’hiver est la meilleur saison pour le découvrir car il y règne une ambiance toute particulière et les lointains sont clairs. Mais en se contentant d’y aller à cette saison on rate aussi l’éclosion des fleurs d’Aubrac et surtout le jardin botanique du village d’Aubrac qui est assez incroyable de part la diversité de pensionnaires qu’il y abrite.