Coincé entre l’A75 et l’A9, il existe un très vaste territoire qui m’était encore presque inconnu. Ce lieu se devait d’être exploré même si de part son manque de notoriété il me paraissait à première vue peu attirant. Grossière erreur ! L’endroit est en fait un véritable paradis pour le coureur de garrigue. Il est très représentatif de ce que le département de l’Hérault a de meilleur à nous offrir. On y trouve des gorges accueillantes qui serpentent le long de beaux et grands canyons. On y atteint des point de vue fabuleux. On y trouve surtout une nature sauvage qui s’était parée de ses plus beaux atours et en cette fin de mois d’Avril. C’est à faire maintenant car les Cistes, Asphodèles, Genêts d’Espagne et toutes leurs autres copines embaument et colorent les petits chemins et la verdure omniprésente nous éblouis.
Certes j’ai un peu galéré pendant plus d’une heure perdu sur ces chemins qui m’étaient encore inconnus, mais une fois ma trace retrouvée j’étais à la fois rassuré et heureux d’avoir pu explorer des parties sauvages et notamment cette épaisse forêt labyrinthique, car oui, ce n’est pas seulement de la garrigue mais surtout de belles forêts là bas. Une fois sauvé j’ai enfin pu enlever la fourmi qui s’acharnait à me mordre le pied à travers ma chaussette et j’ai soudain pris conscience du caractère unique de cet endroit. En effet après 20km de course je n’y avait toujours croisé personne et mieux encore je n’y ait vu aucune trace d’aménagement humain, pas de maisons, de mas, d’agriculture, rien que de la nature. À part quelques perchoirs à cons disséminés sur des grands chemins et un peu de barbelé, rien ne laisse présager d’une quelconque présence humaine. On a l’impression d’être en ces lieux le seul humain à des kilomètres à la ronde et cela n’a pas de prix, cette sensation je ne l’avais même pas ressentie dans les montagnes les plus reculées que l’on ai pu explorer avec Monsieur K.
Et pour la rime, l’absence de chemins balisés et de retour sur ces sentiers m’avaient toujours un peu rebuté. Mais qu’elle erreur d’avoir eu aussi peur, j’aurais dû mettre ce territoire d’avantage à l’honneur sur mon planning de coureur ! Bises les gars… et les filles aussi. Et courez-y vite car les Vallées Du Coulazou c’est le pied !
On voit que tu as fait encore une belle découverte !
Décidément l’Hérault réserve beaucoup de surprises au petit curieux😜 cette région est tout simplement incroyable. Merci de nous faire partager tes aventures.
Bisous
Incroyable tous ces nouveaux chemins , mais surtout quel volonté de s’entrainer encore et encore… Heureusement que les découvertes de nouveaux tracés te permettent de ne jamais te lasser et d’avaler encore et encore des kilomètres !
BRAVO l’athlète , tu m’impressionnes toujours !
Ce qui est chouette avec la nature c’est qu’elle change tout le temps. Un boucle ne me lassera jamais si tant est que je ne la refasse pas juste quelques jours après. On a vraiment de quoi faire ici.
Tu deviens imbattable en botanique ! Je ne connaissais pas les asphodèles, mais peut-être n’aiment elles que les régions ensoleillées du Sud.
Oui, je crois que c’est typique de notre coin. En tout cas y’en avait partout à partir de mi-Avril et c’est une plante merveilleuse. On nous avait volé deux printemps avec le Covid, on a du manque à rattraper !