Oui mais qu’elle course ? C’est qu’il y en a beaucoup au Festival Des Templiers, j’en ai compté quatorze. Alors pour cette année ce fut le Marathon Du Larzac. Départ d’un bled paumé comme on les aime appelé Montredon pour arriver à Millau sous l’Arche des templiers. Pour faire rentrer tout ça il faut étaler les courses sur trois jours, d’autant que certains partent pour 100km et qu’ils ne sont pas près d’arriver les pauvres étant donné les dénivelés sévères dans le coin. Alors ce Marathon Du Larzac partait ce Vendredi matin, à la fraiche, un bon petit 5h45 qui pique pour chopper le bus et un lever 4h40 de l’hôtel qui pique encore plus. Mais bon, on ne se plaint pas, la nuit fut calme et reposante avant l’épreuve… Pas comme l’an dernier Grrrrhhhhh !!!!
Boarf, 37km, c’est fastoche, 1500m de dénivelé aussi, c’est les moitiés de ce que j’avais fait l’an dernier… J’aurais mieux fait de fermer ma gueule et surtout de prendre mes bâtons parce que cette promenade était redoutable et notamment la dernière montée où les bâtons étaient indispensables. Qu’elle était dure celle là, juste avant d’arriver et je ne vous parle pas des crampes qui commençaient à poindre dans mes deux mollets. Pas étonnant car j’ai voulu faire un temps et speeder sur les deux premiers tiers. Alors oui c’est bien j’ai fini dans les 100 premiers mais qu’est-ce que j’en ai chié dans le dernier tiers.
Raconté comme cela, ça peut paraître un peu un enfer cette course mais c’était tout le contraire. Aux moments compliqués on était toujours avec des coureurs sympathiques pour se soutenir mutuellement, s’encourager dans ces terribles montées des Grands Causses. La beauté des paysages je ne vais pas m’étendre là dessus, mes photos pourries parlent d’elle même.
En plus avec la petite brume en fond de vallée l’ambiance était parfois surréaliste. Je me souviendrais toujours du lever de soleil. Je n’avais jamais vu de telles couleurs et de telles formes de nuages, on aurait dit une illustration, une aquarelle. Et puis ensuite on a longé les falaises avec la vue que je vous laisse imaginer.
Les chemins sont durs, ils montent, il descendent, ils remontent, c’est vicieux et puis quand on se dit qu’on va pouvoir se reposer dans la descente juste après cette grosse montée eh bah non ! Le chemin est trop pentu et il faut serrer les cuisses pour pouvoir descendre.
Et puis ça y est, je regarde mon GPS, on arrive ! Et là Paf !!! La grosse crampe au mollet tellement puissante que j’en suis tombé, impossible de bouger, comme pétrifié à 500m de l’arrivée qu’elle connerie. Tous mes efforts faits pour dépasser s’estompent et les 15 gars que je me suis fait chié à doubler dans la grosse descente de la mort me passent devant, tout en prenant soin de m’encourager et de prendre de mes nouvelles mais… Merde !!! Je suis resté au moins 8 minutes allongé au milieu du chemin pétrifié. Mon muscle s’était comprimé comme une vielle noix et il fut très dur de lui faire comprendre qu’il ne fallait pas rester tendu. Elle m’a fait morfler cette crampe !
Et puis j’ai pu repartir avec l’angoisse qu’elle revienne, mais ça va, j’ai fais attention et j’ai pu passer sous l’Arche des Templiers et savourer ma 99ème place 🙂 À l’arrivée tout le monde me demanda des nouvelles de mon mollet, des tartines au roquefort bien chargées m’attendaient et puis deux Saluki m’ont rappelé que pendant la course je n’ai cessé de penser à faire un gros câlin à mon Monsieur K que je savais heureux et en sécurité mais avec qui j’aurais tant aimé partager ce moment.
Au final je crois que je suis encore plus cassé qu’après l’Astragale et ses presque 70 bornes. Les grands Causses ça épuise, d’avantage que nos montagnes Ardéchoises ou Cévenoles. Enfin je trouve… C’est un autre univers là bas, assez indescriptible, peut-être le vertige des grands espaces… Je ne sais pas ? Une sensation de rudesse et de la solitude qui rendent les balades très intéressantes. Étrange…
Et pour finir voici la vidéo officielle de cette journée de Vendredi avec notre course au programme :
J’apprendrais une semaine plus tard que la course principale celle de 78km par là où tout a commencé et qui comptait 2300 inscrits a été annulée par cause du mauvais temps… La chance m’a sourit car si ma cuisse n’était pas dure comme du bois en ce moment c’est celle-ci que j’aurais voulut faire…
Waouh… quel athlète ce monsieur Alexandre… 💪
Félicitations pour ce marathon il en faut de la volonté pour continuer quand les crampes arrivent ! 😳
Ne me dis pas que demain tu fais le Cani cross au club ??? 🤔 Euh… Est-ce vraiment raisonnable ?. 🤔J’dis ça … 🤔
OUI !!!!
Canicross demain, oui !
Monsieur K attend ça avec impatience.
😉
Hum … 🤔
Donc ils sont FOUS ces sportifs ! 😂
Alors sur les genoux ce canicross ce matin ? J’imagine que Mr K t’a bien aidé. Je suis très admirative de tes exploits sportifs et cerise sur le gâteau, les petits articles pétillants qui suivent me passionnent à chaque fois. Merci.
Les articles pétillants hé hé !! Par contre j’en connais 2 qui pétillent beaucoup moins cet après midi…
vraiment fous ces trailers puisqu’en marchant c’est tellement plus goûteux, pense Knelle!!!