Le Pas De L’Azé

En franchissant le Pas De L’Azé je suis tout à coup saisit par la brutale transformation du paysage. Je découvre derrière un mince filet de forêt de pins un lieu verdoyant qui me fait remonter le temps de quelques semaines. Là haut sur le Causse la végétation est en retard et c’est pour mon plus grand plaisir car je redécouvre les fleurs et odeurs que je croyais perdues pour cette année. Mais trois kilomètres plus loin en sortant du bois c’est le choc car le plateau est métamorphosé. C’est terminé, la pyrale a supprimé jusqu’à la moindre touffe de buis. Le soleil cogne fort ici à 13h00 et n’arrange en rien ce sentiment de désolation. Mais ce décors de western hostile n’est pas pour me déplaire car il offre un dépaysement total à quelques minutes seulement de la maison. Je suis tout de même heureux de redescendre dans les genêts d’Espagne et les Valérianes Rouges qui sont les stars du moment en cette mi-Mai. Une boucle de 35km qui sera sûrement mon dernier gros entrainement avant l’Hérault trail.

Oui, on dirait un peu une bite à gauche et alors !

Un champ d’Asphodèles là haut.

Et quelques 400m plus bas elles sont maintenant sous cette forme.

Les ruffes ne sont pas loin et d’ailleurs j’ai pris des chemins rouges par moment.

C’est le western.

C’est joli un arbre blanc comme ça.

Mais l’envers du décors l’est moins.