CCC UTMB® (Partie II)

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L’AVANT…

Vers partie I
Vers partie II
Vers partie III
Vers partie IV

C’est tout bêtement une vidéo promotion qui m’avait donné l’envie de faire cette course et je parle de celle-ci : UTMB Best Off 2017. Ensuite je me suis intéressé aux différentes étapes à franchir pour pouvoir accéder à un dossard. Il faut réunir un certain nombre de points en un nombre limité de courses ce qui exige de devoir faire les trails qui rapportent beaucoup de points et donc avec la difficulté qui va avec, logique tout compte fait ! Alors en me fixant l’objectif de récolter ces pointages j’ai participé à plusieurs course mais au fil du temps les règles se sont durcies annulant mes possibilités d’inscription. Il a donc fallu passer à la vitesse supérieure et s’en est suivi une cascade de blessures, certes sans gravité mais retardant encore d’avantage l’échéance et puis ça y est, j’ai obtenu mes points alors je me suis inscrit pour le tirage au sort, c’était il y a trois ans…

Première année échec…

Seconde année échec…

Et coup de bol ! Troisième année je reçois un mail de l’organisation positif. C’est à la fois l’excitation la plus totale ce jour-là mais également un moment d’angoisse car je me demande bien comment avec mes courses au rabais je vais bien pouvoir assurer le jour J. La réponse tient en ce mot : Entrainement !
Alors c’est bien gentil tout ça mais avec le covid les choses ont été quelque peu compliquées. Il a fallu se planquer, tricher un peu pour pouvoir se faire justice et à plusieurs mois de la course pouvoir attaquer sérieusement les entrainements.

Voici le programme proposé par le CCC :

Il fallait bouffer du dénivelé à tout prix pour ne pas arriver démuni face au 6000d+ de la CCC et puis je voulais que mon entrainement me permette de considérer un marathon comme une petite sortie du Dimanche et ainsi être acclimaté aux bornes qui m’attendent lors de la course. Je pouvais compter sur la proximité de tous ces endroits splendides autour de la maison pour m’aider sans me forcer à grimper, marcher, pédaler et courir. Quand on habite une telle région à mi-chemin de tant d’endroits propices aux entrainements on n’a pas le droit de se plaindre mais encore faut-il que l’on nous laisse le droit d’y aller.

Les bois de Clapiers, la garrigue Héraultaise, les plaines de Sommières pour se reposer, le Pic Saint Loup un allier de choix avec ses 658m de d+, les Cévennes, La Séranne, La Gardiole du Samedi matin, tout le Haut Languedoc qui offre un panel de paysages étonnants et puis à mi-chemin les Pyrénées et les Alpes, deux séjours complets dans les deux m’ont permis de parfaire la préparation au dénivelé et au kilométrage. « Clapiers To Vigan » et « l’UTPMA d’Auvergne » furent mes plus grandes distances parcourues et encore une fois ce n’est que parce que Régine était là que j’ai pu les faire.

La difficulté tient alors à ne pas se surentraîner et risquer la blessure. Toujours sur le fil vers la fin j’ai bien cru avec des douleurs tendineuses inquiétantes que mon rêve de Mont Blanc allait s’envoler. Mais à être exagérément prudent on y gagne et c’est bien totalement réparé que je pourrais participer et prendre le départ sereinement… Enfin, on ne l’est jamais vraiment avec les tendons.

Vers partie III

2 thoughts on “CCC UTMB® (Partie II)

  1. Régine

    Impressionnant de suivre ton tracé et de voir tous ces kilomètres qui défilent🤦‍♀️
    Coté entrainement, tu étais vraiment au top pour cette course, tu l’as préparé minutieusement, testé tout le materiel, la bouffe, tu as equilibré les temps de repos pour réparer tes tendons et les entrainements à enchainer, avec au passage un peu d’EPO à chopper dans les Alpes et dans les Pyrénées!
    Bref une préparation physique parfaite et toujours ce mental d’acier ( mais ça je pense que tu l’as depuis toujours !)😃


    • Pour la bouffe il reste à trouver une solution pour éradiquer les douleurs au bide. L’endurance Trail des Templiers approche et ce serait cool de trouver qu’elle en est la source et comment le soigner si tant est que cela soit possible.
      Je crois que l’acclimatation à l’altitude était un atout des plus appréciable surtout quand j’entendais certains de mes amis coureurs respirer comme des bœuf à mes côtés, les pauvres. Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir aller s’entraîner à la montagne comme nous l’avons fait avec « K ».
      Pour le reste t’as assuré ma chère Régine pour me permettre d’éviter les pièges et minimiser les douleurs 😉 Thanks !

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